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22/09/2009

Les derniers bijoux-bonheurs

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J'adore septembre ! j'adore septembre ! En ce moment c'est presque trois bijoux par jour, après quelques mois de vaches maigres, c'est le bonheur !

 


Alors voilà quelques-uns des derniers bijoux-bonheurs :

 

 

 

Moi, je sais tout sur les princesses
(Nathalie Delebarre, Aurélie Blanz, Gautier-Languereau)

avec cette perle dedans :
"les grands disent que les princesses dorment mal à cause d'un petit pois dans leur lit. Mais moi, je connais la vérité. Ce qui les gêne, ce n'est pas le petit pois, c'est la pile de matelas".

 

 

 

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La fleur du mandarin
(Bahiyyih Nahhjavani, Sandrine Thommen, Actes Sud junior)

un conte superbement illustré (un peu à la Anne Buguet / Charlotte Gastaut) et délicieusement plein de mystères. Il était une fois un mandarin qui adorait son jardin. On y voyait les plus belles fleurs, les plus beaux arbres. Mais un soir, au moment où la lune apparait au-dessus du mur, il respire un parfum qui lui parait le plus beau du monde, et qui ne vient pas de son jardin. D'où vient-il ? De la fleur des chagrins du monde.


Jour papillon ou jour hérisson ?
(Agnès de Lestrade, Vincent Mathy, Albin Michel jeunesse, Zéphyr)

Agnès de Lestrade, on aime à peu près tout ce qu'elle écrit, puisque c'est toujours sensible, tendre, juste, et poème, et poésie. Vincent Mathy (ça ne va pas lui plaire si je compare, hein ? mais ça me fait penser un peu à Boutavant. Et j'adore Boutavant. Et j'adore La plus grande bataille de pelochons du monde).
ll y a des jours papillon, et puis des jours hérisson. Des jours cochon, des jours mouton, des jours tortue qui prennent le temps tant qu'il y en a encore, des jours poisson où on voyage, des jours hi-han où on ne peut pas se lever, ni avancer.

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Ti Poucet
(Stéphane Servant, Ilya Green, Rue du monde)

 

WAOUH.
Bon c'est Ilya Green qui illustre, alors forcément. Et le piège pour un illustrateur qui a du talent, c'est de ne pas se renouveler. Et là je crois qu'Ilya Green réussit à donner autre chose. D'autres couleurs, et puis comme une gravité, liée au texte, qu'on aimait déjà beaucoup dans Les rêves racontés aux petits curieux.

Stéphane Servant (8h32, Guadalquivir, Coeur d'Alice, Plastick, Le machin...) donne son Petit Poucet à lui et c'est splendide. Grave, et humain, enfin je ne sais pas si cela se dit. Plein d'humanité. Il faut des histoires, il faut des contes pour dire des choses. Il faut ces gens qu'on rencontre dans les contes et qui donnent des objets ou des paroles pour guérir. Il faut ces voyages, ces fuites, ces gens gentils et ces gens méchants, il faut tout ça dans des livres qu'on referme ensuite avec ce sentiment d'avoir compris quelque chose de la vie juste en écoutant une drôle d'histoire qui, on le sait bien, n'existe que dans un livre. Ce que cette histoire vient toucher en nous, on ne le sait / on ne le dit jamais vraiment.

 

 

 

 

18:47 Publié dans lectures | Lien permanent | Commentaires (0)

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