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25/09/2009

La valeur de l'humain

milleruses2.jpgJ'ai vérifié ce matin : dans Les Mille ruses du renard volant, pas de note de l'auteur à la fin. Parce que je viens d'enchaîner la lecture des Lionnes, et de J'irai au pays des licornes, de Jean-François Chabas, et ça fait donc trois nouveaux romans de lui pour cet automne.



A la fin des Lionnes, il y a cette petite note, l'air de rien : "Aux plus jeunes de mes lecteurs qui s'attristeraient de cette fin, je voudrais dire de ne pas avoir de peine. La vie, je vous le souhaite, vous apprendra qu'il est bien plus terrible de vivre en hyène que de mourir en lionne".

 

leslionnes.jpg

 



Et à la fin de J'irai au pays des licornes, une note un peu plus longue qui dit que ce n'est pas le MMA qui est mauvais (le combat ultime) mais l'usage qu'on en fait.

 

jiraiaupaysdeslico.jpg



Jean
a raison quand il parle de la valeur de l'humain comme dénominateur commun des romans de Chabas. J'aime beaucoup cette idée. J'avais essayé de trouver ce dénominateur, déjà, il y a quelque temps, ici. Mais là, quelque chose me chiffone.



Ce matin, j'ai donc relu la fin des Mille ruses du renard volant. Et c'est une très belle fin. Mais pour les deux autres textes, je doute. Est-ce que j'aurais voulu des romans qui se terminent bien ? Est-ce que je n'ai pas dit plusieurs fois que les romans jeunesse pouvaient mal se terminer (encore heureux) ? Est-ce que je voudrais de l'espoir là où, cette fois-ci, il n'en donne pas ? Pourquoi je sais que j'aurais du mal à conseiller ces deux textes, pourtant encore une fois très bien écrits ? Quand un nouveau roman de Jean-François Chabas parait, en général, j'arrête tout pour le lire. Parce que je sais l'immense bonheur que j'aurai à le mettre dans les mains des autres, ensuite. Là, je ne sais pas. Mon pays des licornes doit être ailleurs.

Relire Asami le nageur.
J'ai rarement lu plus belle fin.




 

 

 

histmariage.jpg(et puis au passage, rien à voir, un roman adulte vachement bien : L'Histoire d'un mariage, Andrew Sean Greer, L'Olivier. J'ai photocopié la dernière page. Je la garde dans mon sac. Au cas où).

 

14:31 Publié dans lectures | Lien permanent | Commentaires (0)

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