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16/09/2011

Ghislaine Herbéra le samedi 1er octobre à L'Eau Vive

 


Voilà, ça fait quelques mois qu'on y pense, et c'est fait, c'est sûr,

le samedi 1er octobre, à partir de 11h, nous accueillerons Ghislaine Herbéra.


ghislaine herbera


Ghislaine Herbéra est auteure/illustratrice et elle animera, à partir de onze heures, un atelier d'illustration pour douze enfants chanceux, entre sept et onze ans. A la manière de ses albums, et notamment du premier paru, Monsieur Cent têtes, les enfants pourront créer des petits masques, des dessins, des découpages, des collages.


L'atelier est proposé gratuitement mais les places sont limitées ! Merci de réserver au plus vite vos inscriptions auprès de la librairie !

Et après, ça donne ça :

ghislaine herbera

ghislaine herbera

Ghislaine Herbéra a publié cinq albums, la plupart aux éditions MeMo. Le premier, Monsieur Cent têtes, a été tout de suite remarqué et a reçu le prix du premier album au salon de Montreuil en 2010 et le prix Opera Prima à la foire de Bologne en 2011. Gaëlle en avait parlé ici, et d'ailleurs on lui pique l'image qu'elle avait bricolé à partir de l'album.

monsieur cent têtes


Donc samedi 1er octobre, atelier d'illustration à partir de onze heures, et dédicace ensuite. Ghislaine Herbéra sera présente toute la journée à la librairie (et nous sommes très très heureux !!).

 

et puis voilà d'autres images encore (et vous trouverez ici, sur le blog de Ghislaine Herbéra, les cinq albums parus et plein d'autres trésors).

ghislaine herbera

ghislaine herbera

ghislaine herbera

Réservez vite !!

14/09/2011

Donner

appelle-moi charlieAppelle-moi Charlie

  • Marcus Malte
  • Mini-Romans, Sarbacane - 5 €

 

 

Alors. Soyons honnêtes. Il y a des livres comme des promesses. On les attend, puis lorsqu’on les reçoit, on les garde quelques jours encore avant de les ouvrir religieusement. Appelle-moi Charlie est de ceux-là. Pour plusieurs raisons pas franchement très objectives. On aime la collection (des textes courts pour ados), le format, les couvertures, et surtout on aime l’auteur. On n'a pas tout lu de lui, mais ce qu’on a lu, on a vraiment aimé.

 

 

Et voilà. Promesse tenue.

 

 

Parce que c’est très court, que ça commence très bien, que ça finit très très bien, et qu’au milieu, enfin pendant tout ce tout petit livre, on y croit. On marche.

 

 

L’histoire, c’est celle d’Elias, treize ans, qui rencontre… Charlie. Et Charlie lui dit des choses essentielles. Comme (je ne résiste pas) : « il faut donner, Elias ! C’est ça, l’essentiel. C’est ça, le secret. Il faut offrir. D’accord, ou pas d’accord ? »

 

 

15:32 Publié dans lectures | Lien permanent | Commentaires (6)

06/09/2011

Le monde dans la main

le monde dans la mainDonc oui Hélène :-) comme beaucoup de libraires (La Soupe de l'Espace, notamment), j'ai lu Le monde dans la main, de Mikaël Ollivier, et j'ai beaucoup aimé. Alors pour être tout à fait franche, j'ai beaucoup aimé le début, un peu moins le milieu, et... et la fin me laisse un petit doute, quand même.

Ce qui est sûr, c'est que c'est un livre souvent très drôle, et souvent très émouvant aussi, très bien écrit, et que ces trois qualités là n'arrivent quand même pas très souvent.



Petit extrait que j'adore :

"- Tu ressens quoi ? m'a demandé ma soeur.
- c'est comme si le printemps était venu rien que pour moi.
- poète, en plus ?
- fais pas chier. Tu me demandes, je te réponds... C'est... J'ai la poitrine gonflée, je suis sans cesse au bord des larmes, mais de joie, de reconnaissance. j'ai l'impression de tout ressentir plus fort, de mieux entendre les sons, de mieux sentir les parfums. Mon coeur bat plus vite aussi. Dès le réveil. Je me réveille et il se met à cogner parce que je me souviens qu'elle est là, qu'elle existe. je trouve tout beau. je m'arrête dans la rue parce que j'entends un oiseau chanter et quand je le vois, je souris.
- Tu deviens débile, quoi !
- Non : heureux. "


mon lapinAh oui et autre petite citation que j'adore, dans Mon lapin, de Solotareff et Bravi :

"- en fait, mon nom, c'est Garance, mais j'aime bien changer les noms. Et toi, tu t'appelles comment ?
- Augustin, répondit le lapin.
- Bon, dit Garance. Je vais t'appeler Jean. "

13:50 Publié dans lectures | Lien permanent | Commentaires (0)

02/09/2011

"Elevons nos enfants dans une furie de livres" (Boris Moissard)

 

 

 

 

Ce matin j'ai reçu quatre cadeaux (au moins). Le premier a réveillé la nuit. Le deuxième  a envahi la voiture, de noix fraîches de septembre, de joie de vivre et d'insomnies. Le troisième est arrivé peu après, et il disait quelque chose comme "peut-être" et "je ne sais pas".



Le quatrième c'était ce petit livre promis, "Lire est le propre de l'homme", reçu dans une petite enveloppe de L'école des Loisirs. Donc ce midi, rien que ça, j'ai déjeuné avec Arthur Hubschmid, Chen Jiang Hong, Jean-François Chabas, Agnès Desarthe, Philippe Dumas, Valérie Zenatti, Claude Ponti, Kitty Crowther, Malika Ferdjoukh et quelques autres encore. C'était délicieux. Je suis définitivement beaucoup trop sensible, je confirme. Quand Marie Desplechin écrit :



"Mais je me sens proche de ceux qui se sont perdus dans la lecture comme dans une forêt hantée. Ils ont emprunté des chemins qui ne menaient nulle part. Ils ont ouvert leur sentier tout seuls, avec un Opinel, au risque des mauvaises rencontres, au risque de se faire peur ou de se faire mal, au risque même de tourner en rond. Ils ont découvert des ruisseaux et des rivières, des précipices, des clairières, des prairies et des trouées sur le ciel. Ceux-là, quand ils parlent de leurs lectures, ont une manière singulière de le faire : les mots qu'ils utilisent sont les leurs, et ils se fichent bien que tout le monde lise qui ils lisent, que tout le monde aime qui ils aiment, ils veulent bien être tout seuls, ils ont même quelque chose d'un peu jaloux. Partager ses amours avec n'importe qui, c'est à vous dégoûter d'aimer".



J'ai relu quatre fois cette dernière phrase. Mais l'heure tournait. Page 82, je finirai ce soir. Devant l'église ou près du palmier. Je cornerai des pages, je lèverai le nez au ciel.

saltimbanques

Et puis hier soir j'ai découvert le dernier livre de Marie Desplechin, avec les illustrations d'Emmanuelle Houdart, Saltimbanques (chez Thierry Magnier).

Et ça, c'était encore un cadeau.