Toc ! Toc ! Qui est là ?

Ce matin, j'ai lu :


Dans la petite maison verte (vous savez, dans la petite maison verte, il y a, une petite maison jaune. Dans la petite maison jaune il y a, une petite maison blanche... etc... les illustrations de Marie Mahler sont magnifiques. C'est le nouveau livre préféré de noé...)





Toc ! Toc ! Qui est là ! (un vieux vieux livre de Sally Grindely et Anthony Browne, avec un gorille, une sorcière, un fantôme, un dragon cachés derrière la porte)

 

Petit-Ours et Léontine, La rencontre (celui qui précède La dispute, donc, que Sylvie a lu mercredi - et où il est aussi question de trucs de filles, roses...)

 

 

 

 

 

Où es-tu, Doux Kangourou ? (d'Emma Chichester Clark, un vieux livre aussi, même plus disponible, qu'on a lu parce qu'il est, en ce moment, le deuxième livre préféré de noé...)










et Avec mon papa... (Sébastien Braun, Bayard, très peu de texte, une journée d'un petit ours et de son papa).



On vous attend chaque mercredi à 10h30 et chaque samedi à 11h pour d'autres lectures !

 

Des histoires aux p'tits loups

Chaque mercredi à 10h30 et chaque samedi à 11h, on vous raconte des histoires à L'Eau Vive !

Alors ce matin, Sylvie a raconté :

 

La lettre de Trottro

 

 

Noémie l'endormie

 

 

Lily & Zoé La luge

 

Arc-en-ciel








Tout va bien Merlin !

 

 

 

 

 

Petites histoires pour les Tout-petits

 

 

 

 

 

 

Petit-Ours et Léontine La Dispute (ça j'adore !!!!)

 

 

Léo et Popi à la ferme

 

Pourquoi ? (et celui là, Sylvie l'a raconté trois fois, deux fois aux p'tits loups et encore une fois pour Hortense qui est arrivée en retard...)

 

 

Les larmes et les fous rires (et les questions sans réponse)

(vite vite une nouvelle note pour m'enlever Joe Dassin de la tête... !!)


Ce week-end, j'ai lu :

La vie sans moi, d'Agnès de Lestrade, illustré par Sylvie Seprix, aux éditions Mic-Mac (un texte comme Agnès de Lestrade sait en écrire, avec des pépites de phrases qu'on aurait bien recopiées ici mais ce matin, déjà le livre était parti...).

Une petite fille de douze ans perd son petit frère, âgé de trois ans, qui a avalé une roue de voiture. C'est sa force à elle, son envie de vivre à elle, malgré le drame, qui donneront à ses parents l'envie d'avancer, d'adopter une petite fille, pas pour remplacer, pour continuer à vivre. C'est toute la force du livre que de donner à l'enfant l'envie d'ouvrir les yeux aux adultes.

 

 

Les pozzis (merci Magali !). Super ! J'adore les dix choses à savoir sur les Pozzis aux débuts des livres (deux tomes pour le moment, écrits par Brigitte Smadja et illustrés par Alan Mets, dans la collection Mouche de L'école des Loisirs) et cet univers merveilleux qui prend vie tout de suite.

 

 

 

Les âmes soeurs de Valérie Zenatti, à L'olivier. ça c'est un livre de grands (merci Magali, encore !). Une femme qui travaille dans une entreprise de statistiques, mère de trois enfants, dépose ses enfants à l'école, appelle le bureau pour dire que le plus petit est malade, et... s'offre une journée de liberté. Marcher sans savoir où l'on va, prendre n'importe quel bus, traîner dans les grands magasins... et se retrouver à la gare, pour prendre un train vers... C'est drôle, dans les quelques résumés que j'ai lus, on parle de deux femmes (la deuxième est l'héroïne d'un roman que lit la première) mais pour moi, c'est un livre sur une femme, une seule, ou plutôt sur la femme, même, carrément. Et c'est un très bon livre. Qui va me trotter longtemps.

 

 

 

 

et puis Las Rosas, que j'ai emmené précieusement dans mon sac, qui devait m'apporter des réponses inédites... eh bien non. Enfin c'est très bien, le dessin est fabuleux (Rosa, avec sa lèvre percée) mais... je vais réfléchir encore. j'ai du passer à côté d'un truc.

 

Ah, et puis ce matin, grand bonheur, Sophie s'est pris un vrai fou rire en lisant Les trois voeux de Molosse, alors j'ai couru pour le lire, en même temps que Régine (fallait se battre sinon) et effectivement, c'est génial. Sophie est aussi partie en emportant le seul exemplaire de la bd que j'avais envie de lire (Swallow me Hole, de Powell, chez Casterman) mais m'a quand même laissé Le Sauvage, de David Almond et Dave McKean (et cette couv', merveille de merveille, non ?).

 

"Tous les matins il achetait son p'tit pain au chocolat ah aïe aïe aïe aïe"

 

ça fait trois fois que Romain me dit "tu le mets sur le blog - tu le mets sur le blog ?" donc voilà. Je le mets sur le blog. Le superbe album La colère de Banshee, de Jean-François Chabas et David Sala, chez Casterman. Janvier, ouf, c'est pas que les retours, c'est aussi des nouveautés.

 

 

 

Deuxième nouveauté, le troisième album d'Anne Cortey et Janik Coat (après Une vie d'Escargot, top 5 des albums les plus lus et re-re-relus ici, et Amos et le pays noir) : Joni et Vatanen. Et il est trop drôle. Génial. Du pur bonheur.

 

 

 

 

(chez Gaëlle et chez Anne)

(et merci Anne, maintenant on chante Joe Dassin. Trop bien !)

Troisième nouveauté : alors là, on risque peut-être de se faire des ennemis, je ne sais pas ? On a reçu les épreuves, et puis ça faisait longtemps que je lisais beaucoup de romans pas drôles, alors j'ai eu envie. ça s appelle 16 Lunes, c est du genre Twilight (une ado qui débarque dans un lycée, elle est bizarre, il tombe amoureux, évidemment je ne vous révèle pas pourquoi Elle est bizarre...). C'est un pavé, premier tome d'une trilogie, et... c'est pas mal ! Bon, c'est très américain, ce n'est pas franchement de la grande littérature, mais ça fonctionne. Là j'ai presque fini (bon, quand même, sur la fin, c'est un peu long...). Et des fans ont réalisé une vidéo que l'on peut voir ici.

(et quand je serai grande, je saurai comment mettre des vidéos sur ce blog).

 

(petite anecdote qui n'a rien à voir ? Dans "Chacun cherche un père", de Marcel Rufo, p.141, note de bas de page : "Je propose à tous les lecteurs internautes un petit jeu fort révéalteur. Il leur suffit d'aller sur Google et de taper "culpabilité paternelle" comme objet de leur recherche. Le résultat est le suivant : "essayez avec cette orthographe : culpabilité maternelle").

Nos voeux

On a d'abord cherché dans les nouveautés, relu Le jardin des rêves, Basho et Chapeau la vie, mais chaque année c'est pareil, on a envie de tout relire, tout donner, on n'arrive pas à choisir.
On a relu des vieux livres, d'autres un peu moins vieux. y'en a un, on trouve jamais mieux. L'autre, c'est pour en donner deux.

Alors ça c'est nos voeux. On vous souhaite de vouloir.
Bonne année 2010 !!




" Je veux bien croire au Père Noël, mais pas le pape.

Je veux bien descendre la montée, pas la monter.

Je veux bien
puis je veux mieux
puis je veux plus
puis je veux encore
puis je veux tout
puis
je veux plus rien tout à coup

je sais pas ce que je veux des fois
mais je sais que je peux vouloir
et puis ça me suffit "

(Sébastien Joanniez, Laurent Corvaisier, Je fais ce que je peux, Sarbacane, 2004)

 

 

 

" Je suis grande maintenant c'est sûrement vrai.
Pfff.

Mais j'ai quand même trouvé un petit quelqu'un.
C'est Giorgio. "

(Corinne Lovera Vitali, Loren Capelli, Editions du Rouergue, 2008)

Noël !!

Noël !!

Voilà quelques-uns (mais alors vraiment pas beaucoup) de nos coups de coeur de cette fin d'année.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour le mois de décembre, L'Eau Vive ouvre non-stop du lundi au samedi de 10 heures à 19 heures.
Dimanche 13 de 14 h à 19 h
Dimanche 20 de 11 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 19 h

Quelques exceptions :
Lundi 7 et Lundi 28 de 14 h à 19 h
Samedi 26 et Samedi 2 Janvier de 11 h à 19 h

 

L'enfant magique

La maman d'un petit bonhomme qu'on connait bien a écrit un livre, L'enfant magique, que vous pouvez acheter ici. C'est un livre pour enfants qui parle du syndrome de Williams. Ceux qui ne savent pas ce que c'est sont invités à aller voir...

 

La valeur de l'humain

J'ai vérifié ce matin : dans Les Mille ruses du renard volant, pas de note de l'auteur à la fin. Parce que je viens d'enchaîner la lecture des Lionnes, et de J'irai au pays des licornes, de Jean-François Chabas, et ça fait donc trois nouveaux romans de lui pour cet automne.

A la fin des Lionnes, il y a cette petite note, l'air de rien : "Aux plus jeunes de mes lecteurs qui s'attristeraient de cette fin, je voudrais dire de ne pas avoir de peine. La vie, je vous le souhaite, vous apprendra qu'il est bien plus terrible de vivre en hyène que de mourir en lionne".

 

 

Et à la fin de J'irai au pays des licornes, une note un peu plus longue qui dit que ce n'est pas le MMA qui est mauvais (le combat ultime) mais l'usage qu'on en fait.

 

Jean a raison quand il parle de la valeur de l'humain comme dénominateur commun des romans de Chabas. J'aime beaucoup cette idée. J'avais essayé de trouver ce dénominateur, déjà, il y a quelque temps, ici. Mais là, quelque chose me chiffone.



Ce matin, j'ai donc relu la fin des Mille ruses du renard volant. Et c'est une très belle fin. Mais pour les deux autres textes, je doute. Est-ce que j'aurais voulu des romans qui se terminent bien ? Est-ce que je n'ai pas dit plusieurs fois que les romans jeunesse pouvaient mal se terminer (encore heureux) ? Est-ce que je voudrais de l'espoir là où, cette fois-ci, il n'en donne pas ? Pourquoi je sais que j'aurais du mal à conseiller ces deux textes, pourtant encore une fois très bien écrits ? Quand un nouveau roman de Jean-François Chabas parait, en général, j'arrête tout pour le lire. Parce que je sais l'immense bonheur que j'aurai à le mettre dans les mains des autres, ensuite. Là, je ne sais pas. Mon pays des licornes doit être ailleurs.

Relire Asami le nageur.
J'ai rarement lu plus belle fin.

 

 

 

(et puis au passage, rien à voir, un roman adulte vachement bien : L'Histoire d'un mariage, Andrew Sean Greer, L'Olivier. J'ai photocopié la dernière page. Je la garde dans mon sac. Au cas où).

 

Les derniers bijoux-bonheurs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'adore septembre ! j'adore septembre ! En ce moment c'est presque trois bijoux par jour, après quelques mois de vaches maigres, c'est le bonheur !

 

Alors voilà quelques-uns des derniers bijoux-bonheurs :

 

 

 

Moi, je sais tout sur les princesses
(Nathalie Delebarre, Aurélie Blanz, Gautier-Languereau)

avec cette perle dedans :
"les grands disent que les princesses dorment mal à cause d'un petit pois dans leur lit. Mais moi, je connais la vérité. Ce qui les gêne, ce n'est pas le petit pois, c'est la pile de matelas".

 

 

 

La fleur du mandarin
(Bahiyyih Nahhjavani, Sandrine Thommen, Actes Sud junior)

un conte superbement illustré (un peu à la Anne Buguet / Charlotte Gastaut) et délicieusement plein de mystères. Il était une fois un mandarin qui adorait son jardin. On y voyait les plus belles fleurs, les plus beaux arbres. Mais un soir, au moment où la lune apparait au-dessus du mur, il respire un parfum qui lui parait le plus beau du monde, et qui ne vient pas de son jardin. D'où vient-il ? De la fleur des chagrins du monde.

Jour papillon ou jour hérisson ?
(Agnès de Lestrade, Vincent Mathy, Albin Michel jeunesse, Zéphyr)

Agnès de Lestrade, on aime à peu près tout ce qu'elle écrit, puisque c'est toujours sensible, tendre, juste, et poème, et poésie. Vincent Mathy (ça ne va pas lui plaire si je compare, hein ? mais ça me fait penser un peu à Boutavant. Et j'adore Boutavant. Et j'adore La plus grande bataille de pelochons du monde).
ll y a des jours papillon, et puis des jours hérisson. Des jours cochon, des jours mouton, des jours tortue qui prennent le temps tant qu'il y en a encore, des jours poisson où on voyage, des jours hi-han où on ne peut pas se lever, ni avancer.

Ti Poucet
(Stéphane Servant, Ilya Green, Rue du monde)

 

WAOUH.
Bon c'est Ilya Green qui illustre, alors forcément. Et le piège pour un illustrateur qui a du talent, c'est de ne pas se renouveler. Et là je crois qu'Ilya Green réussit à donner autre chose. D'autres couleurs, et puis comme une gravité, liée au texte, qu'on aimait déjà beaucoup dans Les rêves racontés aux petits curieux.

Stéphane Servant (8h32, Guadalquivir, Coeur d'Alice, Plastick, Le machin...) donne son Petit Poucet à lui et c'est splendide. Grave, et humain, enfin je ne sais pas si cela se dit. Plein d'humanité. Il faut des histoires, il faut des contes pour dire des choses. Il faut ces gens qu'on rencontre dans les contes et qui donnent des objets ou des paroles pour guérir. Il faut ces voyages, ces fuites, ces gens gentils et ces gens méchants, il faut tout ça dans des livres qu'on referme ensuite avec ce sentiment d'avoir compris quelque chose de la vie juste en écoutant une drôle d'histoire qui, on le sait bien, n'existe que dans un livre. Ce que cette histoire vient toucher en nous, on ne le sait / on ne le dit jamais vraiment.

 

 

 

 

Journal infime

C'est une feuille rose retrouvée en rangeant le bureau. Ce n'est absolument pas un scoop mais ça me fait trop plaisir ! Le tome 5 de la bd Lou sort le 4 novembre prochain. Et j'en connais deux ou trois que ça va intéresser.

 

 

 

 

 

Bon, sinon, c'est plus sérieux, Anouch m'a montré ce matin Un pop-up du Petit chaperon rouge qui doit sortir chez Mango à l'automne et qui a l'air magnifique. Elle tenait absolument à sa maison de poupée et était très déçue que je n'en veuille que deux, mais non, décidément, je préfère les loups. Hier j'ai déballé celui de Nathalie Lété et je le trouve magnifique. ça y'est. on déballe enfin des nouveautés grandioses.

 

 

 

 

Pour les grands aussi

On déballe quarante cartons par jour et on n'a pas le temps de tout lire ! Voici juste, en attendant la suite, trois livres pour adultes lus et appréciés à L'Eau Vive.

 

 

C'est bientôt la rentrée !!!

On les a mis sur la petite table au bout là-bas mais ça déborde ! plein de livres sur l'école, des vieux de vieux toujours très biens et des nouveaux aussi, et voilà nos préférés !

 

 

 

 

 

 

Deux petits romans tout doux

La vie de papa, mode d’emploi

• Thomas Scotto
• Illustrations Elodie Durand
• benjamin, Actes Sud Junior - 7,50 €

 

 

Si je me souviens bien, le premier texte c’était Rendez-vous n’importe où. Un jour on est tombés dans la tendresse de Thomas Scotto et depuis on guette ses livres pour les jours gris à refleurir. Ce petit texte-là, c’est comme un inventaire de choses très douces pour décrire le papa d’un petit garçon. Son quotidien, son travail, ses secrets, ses bricolages, sa cuisine, ses trouilles. C’est juste bien. Doux et bien.

 

 

 

 

Princesse Chichi

• Gwendoline Raisson
• Illustrations Roland Garrigue
• Tipik Benjamin, Magnard - 6,90 €

L’histoire est ultra classique mais quand le récit bascule dans l’absurde, on tape des mains ! Princesse Chichi n’arrête pas de chipoter et pour se choisir un prince à épouser, c’est l’enfer. Jusqu’à ce que le prince d’Archi-Bidule débarque au royaume : le malentendu qu’il provoque amuserait plutôt la belle…

Gwendoline Raisson (T’es fleur ou t’es chou ? Tout sur les papas / Tout sur les mamans) a écrit un petit texte super que Roland Garrigue (Le livre des trous) a illustré avec humour et fraîcheur. Une première lecture réjouissante dans un rayon de librairie parfois tristouille.

 

 

Nos lectures

 

Le Petit Grand Samouraï

• Kochka
• Illustrations Chiaki Miyamoto
• Milan jeunesse - 11,90 €

 

 

On connaît bien Kochka pour ses romans, fragiles, sensibles (comme la Fille aux cheveux courts, publié par Thierry Magnier). Elle est ici l’auteur d’un conte très réussi, de ceux, me semble-t-il, qui aident à accepter l’idée de grandir.

 

 

Le conte commence ainsi : Nô est un petit garçon dont le père est un grand samouraï. Que doit faire Nô pour être comme son père ? Affronter le danger, être fier, têtu, se battre ? Les illustrations de Chiaki Miyamoto dessinent une histoire vive, intense. Les couleurs sont franches, elles explosent, les traits noirs et épais soulignent les visages et délimitent les univers. Et puis bravo pour la dernière page : elle est splendide !

 

 

 

 

Quand minuit sonne…

• In Gang
• Traduction Yeong-hee Lim
• Didier jeunesse - 12,90 €

Quand minuit sonne, Monsieur descend dans la rue. Il y trouve un sou, et s’achète deux gâteaux. Il les emballe et s’en va, pour les manger, au bord de l’eau. Mais là…

 

 

C’est un conte de randonnée, savoureux à lire à haute voix, et fascinant par l’image : un théâtre d’objets sculptés, peints, mis en scène et photographiés. Des objets en bois, en papier mâché, des tissus, des peintures, de vieux meubles et différents plans : le décor de ce livre bascule immédiatement le lecteur dans un autre monde — onirique. Quant à la ritournelle (« Mmmm… Miam-Miam ! »), eh bien, c’est délicieux !

 

 

La librairie accueille en ce moment, en plus de la très belle exposition tirée de l'album Si, une vitrine remplie de figurines conçues par Martin Viot.

 

Nos dernières lectures

Voici deux de nos dernières lectures, un roman ado/adulte uppercut et une anthologie de poésie contemporaine indispensable. La librairie accueille en ce moment une superbe exposition d'originaux de l'album Si, publié chez Gallimard, d'après le poème de Kipling.

 

 

Gueule de bois

• Insa Sané
• Exprim’, Sarbacane - 15,50 €

 

 

 

Gueule de Bois est le troisième roman d’Insa Sané. Le premier, Sarcelles-Dakar, avait ouvert, en 2006, la collection Exprim’. Gueule de Bois (lendemains qui déchantent) est aussi le premier titre de la collection à être diffusé et vendu dans deux rayons de librairie : en littérature générale et en littérature jeunesse. C’est le même texte, seules les couvertures changent. À ce sujet, il faudrait encore s’interroger. Questionner ce choix d’éditeur, longuement. On se contentera ici, pour le moment, de parler du texte. Et il est très bon.

 

 

La construction d’abord, implacable. Tout se déroule le temps d’une nuit, la nuit où Barak Obama est élu président des États-Unis. Une multitude de personnages, de décors, de chapitres, et une fin tragique, évidemment. La vraie force d’Insa Sané, c’est cette voix, unique, qui tutoie le lecteur et l’embarque dans cette nuit de chair, de drames, d’espoirs et d’enfers. La vraie force, c’est de parler d’aujourd’hui avec une voix vraie, qui interpelle, qui provoque, qui crie.

 

 

Insa Sané parle : de la crise (page 39, très fort !) , de la Marseillaise sifflée dans les stades, de l’Amour, de musique, de rage, de politique, de racisme, de rêves, de guerre, d’avenir… Et plus encore. Il donne, avec ce texte, cette voix juste et nécessaire. Alors oui, c’est une voix crue, parfois violente, parfois poème. Alors oui, la première scène est difficile, et se pose et se posera encore la question de l’âge du lecteur, mais Gueule de bois est une tragédie antique qui slame aux abords des nuits sombres, et parle d’hier et de demain, avec réalisme et révolte. Ce livre, ce cri, il se lit d’une traite et laisse un peu anéanti. Et c’est, je crois, le propre d’une littérature qui sait être parfois là, à l’endroit précis où ça démange. Dérange.

 

 

Sac à dos

• Collectif
• Le mot et le reste - 12 €

Les « lecteurs en herbe » de ce Sac à dos, publié par Le mot et le reste, doivent quand même avoir quelques années pour cheminer avec ce livre, sinon d’autres mains, plus âgées, leur tourneront les pages. Parce que la poésie est une musique, une langue sans âge, un « écrire-vivre, tension de langue contre ce qui nous rend muets » (Antoine Emaz).

 

 

Et pour goûter à cette poésie-là, contemporaine, il faut en premier lieu « désapprendre à lire et oublier les fleurs », comme le dit très justement Jean-Michel Espitallier dans sa préface. Désapprendre, d’abord, les rimes, les vers, les sonnets, et ensuite dire et lire, à voix haute ou non, les textes de Pierre Alféri, Eugène Savitzkaya, Charles Pennequin, Valérie Rouzeau, Jacques Roubaud, Nathalie Quintane, Valère Novarina…

 

 

Ce Sac à dos, c’est du bonheur (allez vite page 151, par exemple, lire les Pensées du cirque de Jacques Jouet). Chaque poème est complété par une biographie de l’auteur, ses publications, ainsi que des liens Internet pour aller plus loin. Petit, compact, sans images — mais non, évidemment, rempli de mille images —, c’est une caisse à outils, une boussole, un drôle de chemin à parcourir comme on veut.

 

 

Les livres du mercredi

Ce matin, Sylvie a raconté plein d'histoires aux enfants, petits et grands.

Pour les petits, d'abord, il y avait :

 

Plumes à poils (Anne-Laure Witschger, Frimousse)

 

Pose ton doudou, Pénélope ! (Anne Gutman, Georg Hallensleben, Gallimard)

Animal en cavale (Bernadette Pourquié, Valérie Dumas)

 

 

2 petites mains et 2 petits pieds (Mex Fox, Helen Oxenbury)

 

et puis Une année bien remplie, de Xavier Deneux, chez Tourbillon. Moi j'adore Xavier Deneux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'un des premiers livres que j'ai acheté à Noé, c'était Beaucoup de bruit pour rien, et à mon grand désespoir, il était déjà trop grand quand est paru Mes animaux.

 

 

 

 

 

 

 

Pour les plus grands, Sylvie a ensuite raconté trois contes.

Deux contes édités chez Oqo, Les trois petits cochons et La tortue qui voulait dormir (trop bien !).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et La grosse faim de P'tit bonhomme, puisque je rappelle - rappelle - rappelle que Pierre Delye viendra conter à la librairie L'Eau Vive le mercredi 20 mai à 14 heures. A bientôt !

 

 

"Pour tout vous dire, je n’ai rien détesté"

Le 9 janvier 2009, à l'occasion de la Fête du Livre de Saint-Paul-Trois-Châteaux, un jury d’élèves de 4°, représentant 9 collèges de la Drôme et du Vaucluse, se réunissait pour attribuer le Prix Sésame à l’un des six auteurs de la sélection. Le collège Barbara Hendricks, à Orange, était représenté par Olivia Nenci de la classe de 4°1. Celle-ci a pris part au débat « avec fougue », défendant le palmarès établi par sa classe. Et c’est le premier de ce palmarès, Xavier-Laurent Petit, avec son roman « Be safe », qui a remporté le Prix.

(Be Safe a également remporté le prix Sorcières).

 

 

Jeudi 29 janvier, les élèves de la classe de 4°1 rencontraient l’un des six auteurs de la sélection du Prix Sésame des collégiens : Hubert Ben Kemoun. La rencontre a eu lieu au salon du livre de St Paul-Trois-Châteaux. Les élèves avaient lu 4 titres de l’œuvre de cet auteur (environ 150 livres écrits en 20 ans). On trouve sur le site du CDI des "réactions à chaud" des élèves, et on adore ça ! Alors on les copie ici !

 

"Une rencontre chaleureuse avec un personnage très sympathique qui a « remué » quelque peu les lecteurs. En effet, Hubert Ben Kemoun a su séduire son public, par son langage proche des jeunes et par son humour. "

 

 

 

- Grâce à lui, j’ai redécouvert le plaisir de lire, d’apprécier la lecture, et d’écrire. Bien que je n’aie pas aimé son livre « La gazelle », j’ai réussi à le comprendre et maintenant, je l’apprécie. (Sarah)

 

 

- Il assume les réflexions qu’on peut lui faire sur ses livres.
- Dans ses livres, c’est lui qui décide tout, il a donc le pouvoir.
- « La gazelle », pour nous, ça ne veut rien dire, pour lui, ça veut tout lui dire.(Laurine)

 

 

- Quand il nous parlait de ses livres, ça se voyait que ça compte vraiment pour lui. Et même, il nous a dit que c’est grâce à ses livres qu’il est toujours dans le bonheur. (Loubna)

 

 

- Quand nous sommes arrivés, il a commencé à faire des blagues et il a commencé à se décrire, toujours avec humour. Mais le meilleur, c’était sa façon de parler : il avait un cheveu sur la langue et des petits tics qui donnaient envie de l’écouter parler. D’ailleurs, on n’a même pas vu l’heure passer (20 mn pour moi !). Ce qui reste le meilleur, c’est bien ses petites anecdotes. Pour tout vous dire, je n’ai rien détesté. (Anaïs)

 

 

- La rencontre avec Hubert Ben Kemoun était à faire, car on avait parfois une opinion différente de la compréhension des livres, et il a pu nous expliquer pourquoi ceci, pourquoi cela. Cet auteur est très bien car il n’est pas totalement plongé dans ses livres, il comprend les élèves et les fait rire. ( ?)

 

 

- Certaines de ses réflexions m’ont plu, comme :« Dans mes livres, j’ai le pouvoir, le pouvoir de ne pas avoir un gros ventre ».
- Tout comme ses réflexions, son humour m’a frappé. (Grégoire)

 

 

- Quand j’ai vu l’auteur, je me suis dit : « Encore un de ces auteurs lourds, qui racontent leur vie et ne s’intéressent pas aux autres ». Mais c’est quelqu’un de marrant, aimable, franc, honnête, qui affiche ses sentiments, et rassure. ( ?)

 

 

- Il a beaucoup d’humour. J’ai bien aimé quand il a dit : « Si vous êtes lecteur, vous êtes électeur ! » (Olivia)

 

 

- Ce que j’ai aimé, c’est qu’il parlait comme on parle nous. ( ?)

 

 

- Hubert Ben Kemoun est très humoristique, comme quand il dit : « Quand je lève la langue, tu la baisses ». (Ayoub)

 

 

- J’ai bien aimé la rencontre avec l’auteur, car il avait beaucoup d’humour : « Les zauteurs », « Lis tes ratures ». Il a bien répondu à nos questions, même si je n’en ai posé aucune. ( ?)

 

- J’ai trouvé qu’il était très franc avec nous et qu’il a su nous mettre à l’aise. Il a beaucoup d’humour, mais ce qui est dommage, c’est le manque de temps. (Samia)

 

 

- L’auteur était très gentil. L’heure est passée très vite. C’était passionnant. Il était à l’écoute. J’ai l’impression qu’il a répondu à toutes nos questions sans qu’on lui en pose. (Comek)

 

 

Aujourd'hui mercredi à L'Eau Vive

Ce matin, comme chaque mercredi matin à 10h30, Sylvie a raconté des histoires à un public conquis.




En premier, T'choupi cherche des oeufs de Pâques (eh oui).



Ensuite,
Le premier oeuf de maman poule,


Devine combien je t'aime au printemps,
Raymond rêve (grand succès, prix Sorcières tout-petits)



Le petit roi des fleurs (un vieil album de Pacovska que Nord-Sud vient de rééditer dans un petit format avec un coffret)








Pomelo voyage (a priori, de mon oeil et oreille de spectatrice, celui de tous qui a le fait le plus rire !)
et La première tournée du lapin de Pâques.






Et puis au menu du jour, les avis sont (très) partagès sur le dernier roman d'Olivier Adam, Ni vu ni connu (deux pour / deux contre : qui nous départagera ?)


et je cherche quelque chose de poli et très efficace à répondre aux gens qui ne veulent pas acheter L'heure du renard pour leur fils, neveu ou petit-fils parce que l'héroïne est une fille. Argh ! Trouvez-moi une réponse (efficace, j'entends) !

Le printemps !

J'adore ça, quand Yvette met du vert et du jaune dans la vitrine, genre vert pomme et jaune soleil. Jaune soleil pour les adultes (oui, on a des livres pour les grands !), vert pomme pour les enfants.

 

Donc à gauche en entrant, une vitrine magnifique sur les oiseaux, avec de très beaux livres, dont Tom et l'oiseau ou Martin des colibris, ou encore le tout récent J'ai l'air d'une vache qui nous a bien fait rire ("On joue à Saute-Mouton ? Qui fait le mouton ?"). Et à droite, une vitrine pleine de papillons, de romans, d'essais pour adultes et de beaux livres pour tout le monde. Et puis les prix Sorcières 2009.

 

 

 

Samedi Marie est venue à pas de loup me dire qu'on n'avait plus qu'une seule boîte de la Danse des oeufs (ô désespoir) mais à l'entrée, il y a deux tables pleines d'oeufs vides à remplir de chocolats ou pas, des jeux comme Panique au potager ou des livres genre Petit Ours Brun et les oeufs de Pâques ou Les P'tites Poules.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hier j'ai essayé de comprendre la dernière bd de Bilal, Animal Z, et j'ai enfin lu Tout seul, de Chabaté. Et décidément, non décidément, je suis ravie qu'à l'angle de la table où je travaille, il y ait Céleste ma planète. J'adore.

 

 

 

 

 

Et pour finir, un petit jeu. Qui se cache derrière Le Petit Prince de Sfar ?

 

 

Jours d'émerveille

J'ignore pourquoi, mais il y a des jours, le monde nous émerveille.

- Vous avez des Martine ?
- euh, non. C'est pour elle ? Elle a quel âge ?

Zazie a sept ans, et d'après sa grand-mère, elle adore Martine. Sa grand-mère voudrait quelque chose de pareil, alors.

Euh. Laissez-moi réfléchir. Mais Zazie déjà farfouille dans les rayons. Elle trouve L'afrique de Zigomar, Blaise et le château d'anniversaire, et elle veut ça. La grand-mère me regarde, très embêtée. Mais ça c'est horrible ma petite fille. Visiblement je dois approuver. Et vite lui trouver autre chose. Genre Martine.


Zazie est partie avec Chien Bleu sous le bras. Vive Zazie.




Ce matin, Catherine a acheté Tiroirs Secrets et Les petites affaires de Marie-Louise (merci Hélène !). On a parlé de Magasin Zinzin, des objets qu'on accumule, de toutes les choses qu'on peut écrire.

 

 

Et ça tombe bien, parce qu'hier, c'était l'inventaire.

 

 

 

Alors, on a :

4 Ma famille nombreuse, de David Dumortier et Lucile Placin

5 Grand Blanc, d'Antoine Guilloppé.

3 Skwish (vous ne savez pas ce que c'est ? ah ah. c'est génial)

2 L'arche part à huit heures, d'Ulrich Hub.

 

3 princesses au bal roses, 4 princesses bleues à l'oiseau.

14 boîtes à meuh.

 

4 Céleste, ma planète, de Thimotée de Fombelle (un bijou de texte, par l'auteur de Tobie Lolness).

 

8 Danse des oeufs (vous ne savez pas ce que c'est non plus ? ah ah. c'est génial aussi. Démonstration garantie.)

 

4 Mon Voisin, de Milena Agus.
6 camions de pompier
et 18 poupées russes.

 

 

 

 

Enfin, évidemment, on a des milliards d'autres choses, mais ça nous a pris la journée d'hier pour tout compter !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On vous rappelle que demain mercredi, comme chaque mercredi, à 10 h 30, Sylvie raconte des histoires aux enfants. Et la rumeur enfle. Bientôt on va pousser les murs... !

A bientôt !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(et là c'est Sabine qui raconte !)