10/10/2009
Les samedis de L'Eau Vive
Les samedis de Novembre, il se passe quelque chose à L'Eau Vive !
De 15 heures à 19 heures, chaque samedi, venez rencontrer un auteur/illustrateur et faire dédicacer vos livres.
Samedi 7 novembre
Mireille Loup
Nocturnes, ou les garçons perdus
Samedi 14 novembre
Alan Mets
Ma Culotte, Crotte de nez, La carotte géante...
Samedi 21 novembre
Bruno Heitz
Louisette la Taupe, L'Incroyable Usine à Fabriquer des Maitresses, Les Trois Petits cochons, Jojo...
12:31 Publié dans animations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : l'eau vive, mireille loup, alan mets, bruno heitz, clémentine sourdais
03/10/2009
Il suffit d'y croire - Place à la magie
Samedi 10 octobre prochain, de 16 heures à 18 heures, Stéphane viendra à L'Eau Vive proposer des tours de magie. Chhttt, place aux miracles...
12:25 Publié dans animations | Lien permanent | Commentaires (0)
La cuisine en 3D
Dans les vitrines de la librairie, des livres de cuisine et tout ce qu'il faut pour jouer et du côté des grands, des pop-up, dont celui du Petit Prince, qu'on a reçu en toute toute petite quantité et dans trois jours on n'en a plus !
ça c'était samedi dernier, Bernard Friot et Christophe Besse.
et ça c'est les histoires du samedi. Ce matin, une petite puce a rigolé quand j'ai dit "sinon je vous hache comme chair à pâté !" (dans la superbe version du Chat Botté qui vient de paraître au Seuil, illustrée par Thomas Perino).
Dimanche dernier, sur la place de Manosque, une maman faisait les cent pas autour de la place avec la poussette pour tenter d'endormir son enfant. Marie NDiaye parlait de son dernier livre, est-ce que les mots des écrivains endorment mieux que les berceuses ?
12:14 Publié dans photos | Lien permanent | Commentaires (0)
25/09/2009
La valeur de l'humain
J'ai vérifié ce matin : dans Les Mille ruses du renard volant, pas de note de l'auteur à la fin. Parce que je viens d'enchaîner la lecture des Lionnes, et de J'irai au pays des licornes, de Jean-François Chabas, et ça fait donc trois nouveaux romans de lui pour cet automne.
A la fin des Lionnes, il y a cette petite note, l'air de rien : "Aux plus jeunes de mes lecteurs qui s'attristeraient de cette fin, je voudrais dire de ne pas avoir de peine. La vie, je vous le souhaite, vous apprendra qu'il est bien plus terrible de vivre en hyène que de mourir en lionne".
Et à la fin de J'irai au pays des licornes, une note un peu plus longue qui dit que ce n'est pas le MMA qui est mauvais (le combat ultime) mais l'usage qu'on en fait.
Jean a raison quand il parle de la valeur de l'humain comme dénominateur commun des romans de Chabas. J'aime beaucoup cette idée. J'avais essayé de trouver ce dénominateur, déjà, il y a quelque temps, ici. Mais là, quelque chose me chiffone.
Ce matin, j'ai donc relu la fin des Mille ruses du renard volant. Et c'est une très belle fin. Mais pour les deux autres textes, je doute. Est-ce que j'aurais voulu des romans qui se terminent bien ? Est-ce que je n'ai pas dit plusieurs fois que les romans jeunesse pouvaient mal se terminer (encore heureux) ? Est-ce que je voudrais de l'espoir là où, cette fois-ci, il n'en donne pas ? Pourquoi je sais que j'aurais du mal à conseiller ces deux textes, pourtant encore une fois très bien écrits ? Quand un nouveau roman de Jean-François Chabas parait, en général, j'arrête tout pour le lire. Parce que je sais l'immense bonheur que j'aurai à le mettre dans les mains des autres, ensuite. Là, je ne sais pas. Mon pays des licornes doit être ailleurs.
Relire Asami le nageur.
J'ai rarement lu plus belle fin.
(et puis au passage, rien à voir, un roman adulte vachement bien : L'Histoire d'un mariage, Andrew Sean Greer, L'Olivier. J'ai photocopié la dernière page. Je la garde dans mon sac. Au cas où).
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22/09/2009
Les derniers bijoux-bonheurs
J'adore septembre ! j'adore septembre ! En ce moment c'est presque trois bijoux par jour, après quelques mois de vaches maigres, c'est le bonheur !
Alors voilà quelques-uns des derniers bijoux-bonheurs :
Moi, je sais tout sur les princesses
(Nathalie Delebarre, Aurélie Blanz, Gautier-Languereau)
avec cette perle dedans :
"les grands disent que les princesses dorment mal à cause d'un petit pois dans leur lit. Mais moi, je connais la vérité. Ce qui les gêne, ce n'est pas le petit pois, c'est la pile de matelas".
La fleur du mandarin
(Bahiyyih Nahhjavani, Sandrine Thommen, Actes Sud junior)
un conte superbement illustré (un peu à la Anne Buguet / Charlotte Gastaut) et délicieusement plein de mystères. Il était une fois un mandarin qui adorait son jardin. On y voyait les plus belles fleurs, les plus beaux arbres. Mais un soir, au moment où la lune apparait au-dessus du mur, il respire un parfum qui lui parait le plus beau du monde, et qui ne vient pas de son jardin. D'où vient-il ? De la fleur des chagrins du monde.
Jour papillon ou jour hérisson ?
(Agnès de Lestrade, Vincent Mathy, Albin Michel jeunesse, Zéphyr)
Agnès de Lestrade, on aime à peu près tout ce qu'elle écrit, puisque c'est toujours sensible, tendre, juste, et poème, et poésie. Vincent Mathy (ça ne va pas lui plaire si je compare, hein ? mais ça me fait penser un peu à Boutavant. Et j'adore Boutavant. Et j'adore La plus grande bataille de pelochons du monde).
ll y a des jours papillon, et puis des jours hérisson. Des jours cochon, des jours mouton, des jours tortue qui prennent le temps tant qu'il y en a encore, des jours poisson où on voyage, des jours hi-han où on ne peut pas se lever, ni avancer.
Ti Poucet
(Stéphane Servant, Ilya Green, Rue du monde)
WAOUH.
Bon c'est Ilya Green qui illustre, alors forcément. Et le piège pour un illustrateur qui a du talent, c'est de ne pas se renouveler. Et là je crois qu'Ilya Green réussit à donner autre chose. D'autres couleurs, et puis comme une gravité, liée au texte, qu'on aimait déjà beaucoup dans Les rêves racontés aux petits curieux.
Stéphane Servant (8h32, Guadalquivir, Coeur d'Alice, Plastick, Le machin...) donne son Petit Poucet à lui et c'est splendide. Grave, et humain, enfin je ne sais pas si cela se dit. Plein d'humanité. Il faut des histoires, il faut des contes pour dire des choses. Il faut ces gens qu'on rencontre dans les contes et qui donnent des objets ou des paroles pour guérir. Il faut ces voyages, ces fuites, ces gens gentils et ces gens méchants, il faut tout ça dans des livres qu'on referme ensuite avec ce sentiment d'avoir compris quelque chose de la vie juste en écoutant une drôle d'histoire qui, on le sait bien, n'existe que dans un livre. Ce que cette histoire vient toucher en nous, on ne le sait / on ne le dit jamais vraiment.
18:47 Publié dans lectures | Lien permanent | Commentaires (0)
16/09/2009
Encore des histoires !
Bon ça y'est c'est décidé, comme on adore ça, désormais la librairie vous propose DEUX rendez-vous avec les histoires, le mercredi matin à 10h30 et le samedi matin à 11 heures. Va y avoir bagarre sur les livres qu'on raconte ! Quelle averse, on l'aime trop, alors peut-être qu'on le re-racontera samedi ?
Quelle averse !
- Raquel Saiz
- Illustrations Maja Celija
- Traduction Laurence Guillas
- Oqo - 12 €
« Il est des jours où les lois de la nature ne fonctionnent pas ». Cette première phrase géniale ouvre et referme ce drôle de conte un peu surréaliste, belle histoire d’amour au pays des princesses. C’est un jour à première vue comme tous les jours, sauf qu’il tombe du ciel, dans les bras de monsieur Simon, une princesse à robe rouge. Et il semble que bientôt, la ville se met à changer de couleur.
C’est le troisième conte écrit par Raquel Saiz pour les éditions Oqo, après Le derrière du roi et Le jour où maman a fait une tête de théière, et on retrouve avec bonheur cette veine très étrange des images de Maja Celija, qu’on avait pu voir à La joie de lire dans Entre nos mains ou Eau et Savon pour enfants aux pieds sales. Quelle averse offre une bien jolie manière de parler d’amour avec un album à part.
11:46 Publié dans animations | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : librairie, l'eau vive, avignon, littérature jeunesse
09/09/2009
Le 26 septembre
18:38 Publié dans animations | Lien permanent | Commentaires (1)
Journal infime
C'est une feuille rose retrouvée en rangeant le bureau. Ce n'est absolument pas un scoop mais ça me fait trop plaisir ! Le tome 5 de la bd Lou sort le 4 novembre prochain. Et j'en connais deux ou trois que ça va intéresser.
Bon, sinon, c'est plus sérieux, Anouch m'a montré ce matin Un pop-up du Petit chaperon rouge qui doit sortir chez Mango à l'automne et qui a l'air magnifique. Elle tenait absolument à sa maison de poupée et était très déçue que je n'en veuille que deux, mais non, décidément, je préfère les loups. Hier j'ai déballé celui de Nathalie Lété et je le trouve magnifique. ça y'est. on déballe enfin des nouveautés grandioses.
13:42 Publié dans lectures | Lien permanent | Commentaires (0)
05/09/2009
trop remous dans le coeur
Le médecin avait dit pas de vélo, pas de parc, pas de plage, alors on a lu des livres ! Noé allait les chercher dans l'étagère du couloir mais refusait ensuite de les replacer. Une fois lus, il les empilait dangeureusement au pied du lit. Les gros sur les petits, peu importe. Bon alors merci Anouch d'avoir envoyé à Noé Le tracteur de Peter et La moto de Marco (je vous épargne les couvertures), grands succès. Ce qui m'impressionne, c'est d'essayer de comprendre les goûts de ce petit garçon. Suzanne (Marie-Ange Guillaume, François Roca, Seuil jeunesse), qui ne m'avait pas beaucoup plu à sa sortie, plait beaucoup à Noé. Comme La famille Ours part en voyage (Nakagawa, Bayard) : celui-là, je l'ai caché tellement j'en avais marre !
Et puis ce qui m'interroge aussi, ce sont ces deux livres, Le parapluie de Madame Hô (Agnès Lestrade, Martine Perrin, Milan) et L'arbre sans fin, de Claude Ponti, qui parlent tous les deux de la mort, de manière assez étrange. Que comprend Noé de ces livres ? J'ai essayé de le faire parler, sans succès. Je continue de lui lire, étonnée, intriguée ("elle a un trou dans son amour"), mais persuadée que Noé voyage, avance, grandit ainsi.
Lorsqu'il est allé dormir, moi j'ai lu Pirate des Garages-Vides (Corinne Lovera Vitali, Roman, Thierry Magnier) , que j'avais reçu le matin même, et ça m'a tout brassé, impossible de fermer l'oeil après, c'est trop violent, trop tempête, trop remous dans le coeur. Qui l'a lu ? Eh dites, c'est pour qui ?
13:22 Publié dans chroniques | Lien permanent | Commentaires (0)
01/09/2009
Sur la différence
Petit morceau d'une longue longue bibliographie sur le thème de la différence. Avec que des livres qu'on aime.
Margherita
Cécile Gambini
Seuil jeunesse
Dans la famille de Tonio, tout le monde a un grand nez. La fille, Margherita, a bien sûr un grand nez aussi. Quelle belle petite !
Wahid
Thierry Lenain, Olivier Balez
Albin Michel jeunesse
Il y avait deux pays : l'Algérie et la France. Deux hommes : Maurice et Habib. La guerre d'indépendance a éclaté, peut-être se sont-ils combattus...
Willy
Geert DE Kockere, Carll Cneut
Grégoire Solotareff
L'école des Loisirs
Il y avait une fois un lapin qui n’était pas tout à fait comme les autres : son nom était Jil. Il avait appris à se servir de deux bottes munies de petites roues et de freins. Car ses jambes ne marchaient pas. Tout le monde l’appelait le lapin à roulettes. Un jour, Jil partit faire un tour un peu plus loin que d’habitude...
Mimi L'oreille
Olga Lecaye, Grégoire Solotareff
L'école des Loisirs
Coté coeur
Rascal, Girel
Pastel
Renard et Renard
Max Bolliger, Klaus Einsikat
La joie de lire
La famille Totem
Alain Serres, Laurent Corvaisier
Rue du Monde
Gisèle de verre
Beatrice Alemagna
Seuil jeunesse
Patates !
Lionel Le Néouanic
Seuil jeunesse
Ralph Le géant
Birte Müller
Nord-Sud
Ralph n'est pas comme les autres: à côté de ses soeurs, il a l'air d'un géant et se trouve aussi laid que balourd. Plus triste de jour en jour, il est la risée de tous. Jusqu'au moment où sa maman lui révèle d'où il vient et qui il est. Alors Ralph commence enfin à se sentir bien dans sa peau...
Thomas + Mathieu
Kent, Stéphane Girel
Editions du Rouergue
Risson au pays des Longues Oreilles
Stibane
Pastel
Risson marchait depuis longtemps quand il arriva au pays des Longues Oreilles. " Bel endroit. Il doit y faire bon vivre. " Mais on ne s'installe pas comme ça au pays des Longues Oreilles !
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28/08/2009
On change tout
On avait deux heures de route. Sans auto-radio. On a joué à "Dans ma valise j'ai mis" (j'ai pas gagné) et puis au jeu des portraits. En rentrant du week-end j'ai pensé que j'allais changer les règles dans la librairie. Je ne demanderai plus "c'est pour une fille ?" ou "quel âge elle a ?". Hop c'est fini. Ras-le-bol. J'inventerai d'autres questions.
Elle chausse du combien ?
Il a rêvé de quoi cette nuit ?
Elle veut faire quoi quand elle sera grande ?
Sa couleur préférée, vous la connaissez ?
Et si elle avait un voeu à réaliser ?
Et puis on accorderait les livres aux rêves et non plus juste aux âges. On chercherait des livres bleus ou rouges pour des enfants qui ont rêvé de voyage sur la lune et qui dévorent des fraises tagada. On poserait les questions les plus importantes du monde et on prendrait le temps qu'il faut pour ça. Les gens nous regarderaient bizarre. Je suis sûre qu'il y a des livres lisses pour des rêves doux et d'autres sans fin pour les rêves sans mesure. On décloissonerait tout, parce que ce livre-là, Au clair de la nuit, qu'on vient de recommander parce que pendant nos vacances il avait disparu, il est pour tout le monde.
On est rentrés du week-end et on a mis le nez dans Dis-moi et Le livre des questions pour piquer plein d'exemples. C'est décidé, on fait la révolution.
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27/08/2009
Pour les grands aussi
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25/08/2009
C'est bientôt la rentrée !!!
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22/08/2009
Deux petits romans tout doux
La vie de papa, mode d’emploi
- Thomas Scotto
- Illustrations Elodie Durand
- benjamin, Actes Sud Junior - 7,50 €
Si je me souviens bien, le premier texte c’était Rendez-vous n’importe où. Un jour on est tombés dans la tendresse de Thomas Scotto et depuis on guette ses livres pour les jours gris à refleurir. Ce petit texte-là, c’est comme un inventaire de choses très douces pour décrire le papa d’un petit garçon. Son quotidien, son travail, ses secrets, ses bricolages, sa cuisine, ses trouilles. C’est juste bien. Doux et bien.
Princesse Chichi
- Gwendoline Raisson
- Illustrations Roland Garrigue
- Tipik Benjamin, Magnard - 6,90 €
L’histoire est ultra classique mais quand le récit bascule dans l’absurde, on tape des mains ! Princesse Chichi n’arrête pas de chipoter et pour se choisir un prince à épouser, c’est l’enfer. Jusqu’à ce que le prince d’Archi-Bidule débarque au royaume : le malentendu qu’il provoque amuserait plutôt la belle…
Gwendoline Raisson (T’es fleur ou t’es chou ? Tout sur les papas / Tout sur les mamans) a écrit un petit texte super que Roland Garrigue (Le livre des trous) a illustré avec humour et fraîcheur. Une première lecture réjouissante dans un rayon de librairie parfois tristouille.
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20/08/2009
Une belle journée qui commence
Ce matin au courrier est arrivé le dernier roman de Guillaume Guéraud, Déroute Sauvage, qui paraît en septembre dans la collection doAdo noir des éditions du Rouergue. On n'a pas trouvé d'image de la couverture à vous montrer (et d'ailleurs, les nouvelles couvertures des romans du Rouergue, je suis sceptique...) mais en farfouillant un peu on est tombé sur une super interview de Guillaume Guéraud. C'est là. Et c'est une journée qui commence bien !
et puis un bonheur n'arrive jamais seul ? ce midi j'ai commencé le roman de Guillaume Guéraud (j'ai pas mangé beaucoup d'ailleurs) mais là juste là, à l'instant, je sors d'un carton le dernier livre de Jean-François Chabas, Les mille ruses du renard volant, et là je me dis que la vie de libraire est merveilleuse.
L'avis de Gaëlle sur le livre est là.
(et merci La Soupe pour votre magnifique cadeau...)
11:00 | Lien permanent | Commentaires (5)
15/08/2009
Nos lectures
Le Petit Grand Samouraï
- Kochka
- Illustrations Chiaki Miyamoto
- Milan jeunesse - 11,90 €
On connaît bien Kochka pour ses romans, fragiles, sensibles (comme la Fille aux cheveux courts, publié par Thierry Magnier). Elle est ici l’auteur d’un conte très réussi, de ceux, me semble-t-il, qui aident à accepter l’idée de grandir.
Le conte commence ainsi : Nô est un petit garçon dont le père est un grand samouraï. Que doit faire Nô pour être comme son père ? Affronter le danger, être fier, têtu, se battre ? Les illustrations de Chiaki Miyamoto dessinent une histoire vive, intense. Les couleurs sont franches, elles explosent, les traits noirs et épais soulignent les visages et délimitent les univers. Et puis bravo pour la dernière page : elle est splendide !
Quand minuit sonne…
- In Gang
- Traduction Yeong-hee Lim
- Didier jeunesse - 12,90 €
Quand minuit sonne, Monsieur descend dans la rue. Il y trouve un sou, et s’achète deux gâteaux. Il les emballe et s’en va, pour les manger, au bord de l’eau. Mais là…
C’est un conte de randonnée, savoureux à lire à haute voix, et fascinant par l’image : un théâtre d’objets sculptés, peints, mis en scène et photographiés. Des objets en bois, en papier mâché, des tissus, des peintures, de vieux meubles et différents plans : le décor de ce livre bascule immédiatement le lecteur dans un autre monde — onirique. Quant à la ritournelle (« Mmmm… Miam-Miam ! »), eh bien, c’est délicieux !
La librairie accueille en ce moment, en plus de la très belle exposition tirée de l'album Si, une vitrine remplie de figurines conçues par Martin Viot.
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14/08/2009
et des photos !
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11/08/2009
Nos dernières lectures
Voici deux de nos dernières lectures, un roman ado/adulte uppercut et une anthologie de poésie contemporaine indispensable. La librairie accueille en ce moment une superbe exposition d'originaux de l'album Si, publié chez Gallimard, d'après le poème de Kipling.
Gueule de bois
- Insa Sané
- Exprim’, Sarbacane - 15,50 €
Gueule de Bois est le troisième roman d’Insa Sané. Le premier, Sarcelles-Dakar, avait ouvert, en 2006, la collection Exprim’. Gueule de Bois (lendemains qui déchantent) est aussi le premier titre de la collection à être diffusé et vendu dans deux rayons de librairie : en littérature générale et en littérature jeunesse. C’est le même texte, seules les couvertures changent. À ce sujet, il faudrait encore s’interroger. Questionner ce choix d’éditeur, longuement. On se contentera ici, pour le moment, de parler du texte. Et il est très bon.
La construction d’abord, implacable. Tout se déroule le temps d’une nuit, la nuit où Barak Obama est élu président des États-Unis. Une multitude de personnages, de décors, de chapitres, et une fin tragique, évidemment. La vraie force d’Insa Sané, c’est cette voix, unique, qui tutoie le lecteur et l’embarque dans cette nuit de chair, de drames, d’espoirs et d’enfers. La vraie force, c’est de parler d’aujourd’hui avec une voix vraie, qui interpelle, qui provoque, qui crie.
Insa Sané parle : de la crise (page 39, très fort !) , de la Marseillaise sifflée dans les stades, de l’Amour, de musique, de rage, de politique, de racisme, de rêves, de guerre, d’avenir… Et plus encore. Il donne, avec ce texte, cette voix juste et nécessaire. Alors oui, c’est une voix crue, parfois violente, parfois poème. Alors oui, la première scène est difficile, et se pose et se posera encore la question de l’âge du lecteur, mais Gueule de bois est une tragédie antique qui slame aux abords des nuits sombres, et parle d’hier et de demain, avec réalisme et révolte. Ce livre, ce cri, il se lit d’une traite et laisse un peu anéanti. Et c’est, je crois, le propre d’une littérature qui sait être parfois là, à l’endroit précis où ça démange. Dérange.
Sac à dos
- Collectif
- Le mot et le reste - 12 €
Les « lecteurs en herbe » de ce Sac à dos, publié par Le mot et le reste, doivent quand même avoir quelques années pour cheminer avec ce livre, sinon d’autres mains, plus âgées, leur tourneront les pages. Parce que la poésie est une musique, une langue sans âge, un « écrire-vivre, tension de langue contre ce qui nous rend muets » (Antoine Emaz).
Et pour goûter à cette poésie-là, contemporaine, il faut en premier lieu « désapprendre à lire et oublier les fleurs », comme le dit très justement Jean-Michel Espitallier dans sa préface. Désapprendre, d’abord, les rimes, les vers, les sonnets, et ensuite dire et lire, à voix haute ou non, les textes de Pierre Alféri, Eugène Savitzkaya, Charles Pennequin, Valérie Rouzeau, Jacques Roubaud, Nathalie Quintane, Valère Novarina…
Ce Sac à dos, c’est du bonheur (allez vite page 151, par exemple, lire les Pensées du cirque de Jacques Jouet). Chaque poème est complété par une biographie de l’auteur, ses publications, ainsi que des liens Internet pour aller plus loin. Petit, compact, sans images — mais non, évidemment, rempli de mille images —, c’est une caisse à outils, une boussole, un drôle de chemin à parcourir comme on veut.
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08/07/2009
Le festival d'Avignon à L'Eau Vive
Du 8 au 25 juillet,
tous les jours à l'Eau Vive,
il se passe quelque chose !
A 17h des compagnies de théâtre vous offrent des extraits de leur spectacle ou bien nous racontons des histoires (comme tous les mercredis matin de septembre à juin!).
Ne manquez pas non plus à 15h la compagnie "les Déménageurs Associés" qui, juste devant la librairie, vous régaleront de petites contes drolatiques et philosophiques du Moyen Orient dont le célèbre Nasreddine est le héros. En plus, vous aurez droit à un bon thé à la menthe et à des places gratuites !!!!
Profitez bien de votre été !
Notea aussi que la librairie change ses horaires en juillet :
lundi 14h30-19h30
du mardi au samedi 10h00-13h00 et 14h30-19h30
(et nous serons fermés le 14 juillet).
(et il faut lire le livre magnifique de Jean-Claude Mourlevat, Le Chagrin du roi Mort. C'est indispensable).
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09/06/2009
On joue !!
De 3 à 99 ans
Venez jouer en famille ou tout(e) seul(e) !
SAMEDI 13 JUIN
de 14H30 à 18H30
L'eau Vive organise avec la géniale et généreuse
Association Totout'arts de Villeneuve-les-Avignon
un "après-midi jeux" :
vous trouverez des Jeux Géants, adaptations de jeux plus connus en petit format
de chez Haba, Sélecta, Gigamic, Asmodée............
Vous êtes tous invités : une bonne occasion de vous distraire!
On compte sur vous...
L'équipe de l'Eau Vive et de Totout'arts
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